Une pilule bien amère…

« Si j’étais une femme, sachant ce que je sais de la psychologie féminine, vous me paieriez cher pour me faire avaler la pilule. » Dr Pierre Simon, gynécologue et endocrinologue co-fondateur du Planning familial en France.

Voici plus de 15 ans que je vis avec une conviction (pour ne pas dire une certitude), sans jamais avoir réellement osé en parler, sans même la formuler, 15 ans que je n’ai pas réussi à libérer ma parole tant je sentais l’omertà puissante et les lobbing intouchables… Cette conviction est simple : la pilule que j’ai prise pendant plus de 10 ans m’a déclenché un cancer du sein. La gynéco que je fréquentais à l’époque avait fini par m’avouer sans détour un beau jour : « je vais être honnête avec vous. Votre cancer ne m’étonne pas. Nombreuses sont mes patientes qui prennent la même pilule que vous et qui ont connu le même sort…. « 

Septembre 2017... J’entends parler de la sortie du livre « J’arrête la pilule » de Sabrina Debusquat aux éditions Les liens qui libèrent, journaliste indépendante et animatrice à Radio France pour une information éthique, humble et sans idéologie ; et là je sens que quelque chose est en train de se passer.. que ma parole mais aussi celle de toutes les femmes concernées va être libérée. Le Professeur Joyeux et Dominique Vialard avaient déjà tiré la sonnette d’alarme en 2013 au travers d’un livre paru aux éditions du ROCHER, mais ce dernier était sûrement arrivé un peu trop en avance. Les femmes ne semblaient pas forcément prêtes à entendre certaines vérités… qui fâchent !

Je suis féministe dans l’âme, féministe tout court, alors remettre en cause la pilule c’est prendre le risque d’être taxée de conservatrice, voire même d’anti-féministe. Mais le sujet est suffisamment grave pour que les langues se délient enfin. L’objectif n’est pas d’interdire la pilule mais de donner la parole à toutes ces femmes qui veulent témoigner des effets pervers qu’elles ont rencontrés. Bref, libérer la parole pour choisir en connaissance de cause et pas seulement avec les arguments que l’on veut bien nous donner !

Mais qu’on se le dise, la pilule est tout sauf une libération de la femme… C’est une camisole chimique, une manière de museler la femme… La manière même dont la pilule a vu le jour en dit long sur sa vraie nature…Saviez-vous en effet que la pilule a été créée dans l’après-guerre, non pas pour répondre au bien-être des femmes mais essentiellement pour des raisons eugénistes ? Elle fut en effet mise au point en 1956 par Grécory Pincus, médecin et biologiste américain. Son travail sur la pilule a été financé par la millionnaire Katharine McCormick, rencontrée en 1953 à l’initiative de Margaret Sanger, une activiste américaine, féministe prônant l’eugénisme, qui avait fait la connaissance de Grécory Pincus en 1951. L’eugénisme, la peur du communisme, les tensions raciales, la pauvreté sont autant de raison qui ont conduit ces personnes a vouloir contrôler les naissances, par le biais de la pilule. Bien loin de ce que l’on peut imaginer.

Par conséquent, penser que la pilule est l’illustration même de la libération de la femme est une chimère…  La pilule serait davantage une camisole chimique tissée par que les Laboratoires qui veillent avec la plus grande détermination à nous faire prendre pendant au moins 30 ans, de la puberté à l’après-ménopause (avec le traitement hormonal substitutif de la ménopause  ou THS), des hormones de synthèse. Le but ultime vous vous en doutez… L’Argent.

Si la pilule est la première contraception en Europe (avec 41% pour les françaises), elle n’occupe cependant que la 3ème place mondiale avec 14% d’utilisatrices, après la stérilisation (30%) et le DIU (stérilet à 22%). Et malgré ce taux élevé en France, le taux d’IVG est plus élevé que dans de nombreux autres pays. C’est ce que les chercheurs appellent le « paradoxe contraceptif français. » Mais ce n’est pas tout, en France, 65% des IVG se produisent alors que la patiente utilise une contraception.

1, 2, 3 et 4ème génération, kézako ?
Comme probablement beaucoup de femmes, j’ai longtemps pensé que plus la pilule montait en génération plus elle était « safe ». Ce n’est malheureusement pas tout à fait ça ! Les pilules de 4ème génération multiplient par trois le risque de thromboembolie (caillot de sang qui remonte, obstrue les poumons et entraîne souvent un arrêt cardiaque) vis à vis des pilules de 2ème génération qui multiplient déjà elles-mêmes ce risque par deux comparé à une femme qui ne prend pas la pilule. Certes les pilules de 3ème génération, en vente depuis les années 1990 permettent de diminuer l’acné mais on est en droit de se demander si ce n’est pas le moyen trouvé par LES LABORATOIRES CHIMIQUES pour mettre dès le plus jeune âge les adolescentes sous emprise hormonale.

La pilule annihile un fonction naturelle pourtant essentielle à notre santé
Aujourd’hui, prendre la pilule est devenu un acte on ne peut plus banal et mais il n’en est rien. Comme le dit très justement Sabrina dans son ouvrage « Les hormones naturelles ont un rôle crucial dans notre corps et notre santé. Lors de la puberté, par exemple, elles permettent de développer l’appareil génital et les glandes mammaires. Elles régulent également notre température, nos humeurs et la quasi-totalité de nos fonctions corporelles. Notre système endocrinien est tout simplement le chef d’orchestre de notre corps. »

Mais ce n’est pas tout…
La pilule présente des dangers et inconvénients non négligeables. Impossible de les citer tous ici tant ils sont nombreux, mais voici les trois qui me semblent les plus importants :

La pilule oestroprogestative (prescrite à 90% aux femmes qui prennent la pilule) est un produit considéré comme cancérigène de CAT 1, susceptible de déclencher des cancers du sein, du col de l’utérus, du foie et des voies biliaires. Aucune femme ne doit l’ignorer. Depuis les années 1930, nous savons qu’une exposition à une certaine dose d’hormones synthétiques favorise la survenue de cancers et de nombreux effets secondaires. En France, ce sont 140 femmes ou plus qui décèdent chaque année en France d’un cancer du sein sous pilule oestroprogestative. Probablement un détail pour Les Laboratoires…

La pilule est par ailleurs un perturbateur endocrinien, car c’est pour cela qu’elle a été créé. Et les dangers des perturbateurs endocriniens sont avérés aujourd’hui. Nous savons que ce sont des substances qui perturbent l’équilibre hormonal et altère la croissance, l’humeur, le sommeil ou la fonction reproductrice.

La pilule diminue la libido
C’est probablement l’un des tabous les plus importants concernant la pilule. Car ce n’est pas juste dans la tête des femmes qui témoignent, mais bel et bien un effet pernicieux du mécanisme même de la pilule.

Prendre la pilule c’est lisser le cycle des femmes, c’est supprimer le pic ovulatoire, printemps incontesté de la femme où sa plénitude sexuelle est à son apogée. Prendre la pilule, c’est ingérer en permanence 30% d’hormones en plus que ce qui est produit lors du cycle normal. C’est comme si la femme vivait en permanence un premier trimestre de grossesse. La pilule supprime le pic d’oestrogène pré-ovulatoire, baisse jusqu’à 50% la testostérone et imprègne en permanence le corps de fausse progestérone. Elle diminue ainsi, les deux principales hormones du désir.

L’ouvrage de Sabrina Debusquat, qui a nécessité une année d’investigation et qui ne s’est basé que sur des études on ne peut plus sérieuses, est d’utilité publique et devrait être remboursé par la sécu.

Ce livre bouscule nos certitudes et nous exhorte à repenser nos habitudes contraceptives.

Et si l’ère de l’après-pilule avait enfin sonné ? …

Je vous parlerai très prochainement des alternatives à la pilule encore malheureusement trop peu connues en France.

En attendant je vous invite à lire le livre de Sabrina et à aller faire un tour sur ces deux blogs passionnants :

jarretelapilule
ca-se-saurait

 

J’arrête la pilule
Sabrina Debusquat
Editions Les liens qui libèrent
304 pages
Prix : 19,50 €

A shopper ici

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