Souriez, c’est lundi !
Aujourd’hui, je pense que cela ne vous aura pas échappé mais nous sommes lundi.
Je ne vais pas être très originale, mais comme beaucoup d’entre vous, je déteste le lundi… Et le pire c’est que nous seulement je n’aime pas le lundi, mais je n’aime encore moins le dimanche soir (mais ça, c’est une autre histoire…).
A bien y réfléchir, le lundi devrait pourtant être une journée joyeuse, puisque marquant le début d’un nouveau cycle où l’on peut remettre remettre les compteurs à zéro. Et pourtant il n’en est rien… On pense surtout au we qui est derrière nous et les 5 jours qui nous séparent du prochain. Bref, une fâcheuse tendance à voir le verre à moitié vide… Mais c’était sans compter sur Jean-Luc Hudry, conférencier expert en optimisme qui a eu la brillante idée d’écrire un ouvrage ultra pratique renfermant 25 clés de l’optimisme pour transformer notre vie… Et parce que sur Suzane nous aimons partager entre ami(e)s nos astuces feel good, nous avons posé quelques questions à Jean-Luc Hudry… pour le meilleur et le meilleur !
Bonjour Jean-Luc, qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage ?
Il n’existait pas !
J’ai longtemps cherché un livre d’optimisme concret qui enseigne les bonnes pratiques dans les situations de la vie personnelle et professionnelle et je n’en ai jamais trouvé.
On écrit sur l’optimisme – c’est utile – mais ce mot reste si abstrait que la plupart des gens ne savent pas quoi faire, concrètement, quand ils sont au pied du mur, dans telle ou telle situation du quotidien.
Il fallait donc les aider.
Et passer de l’optimisme théorique à l’optimisme pratique.
L’autre raison vient de mon histoire et de la légitimité qu’elle procure. C’est le parcours d’un homme pour qui tout va bien jusqu’à ce que l’adversité frappe à sa porte, durement et longuement. Pendant des années le pessimisme le plus sombre guide ma vie. D’autant que tout le monde le dit et le répète : il est impossible de se sortir de cette accumulation d’épreuves !
La situation a au moins un avantage : Au contact de la réalité, j’apprends un peu plus chaque jour à interpréter les évènements, à me relever après une déconvenue, et à tirer les leçons de ce que m’apprend la vie.
Peu à peu, sans vraiment m’en rendre compte, se forge un optimisme concret, tourné vers la recherche de solutions. Finis les lamentations, les peurs, le pessimisme excessif, le gaspillage d’énergie, place à l’action et à la persévérance. Place à la confiance en soi et en l’avenir.
Et le miracle se produit.
A la stupéfaction générale, les pronostics pessimistes sont déjoués et les épreuves surmontées, une à une.
Et la vie, si rude jusqu’alors me fait connaître le succès.
Cela ne s’invente pas.
Un livre raconte cette épopée, Craquer ou pas ? L’incroyable histoire vraie qui améliore la vôtre – (sélection Prix du Livre Optimiste 2014 ) et offre aux lecteurs 52 enseignements pour la vie.
Enfin qui peut le plus peut le moins.
Pas besoin de vivre des situations aussi tendues pour bénéficier de cette expérience, toutefois, la parole a plus de poids quand elle s’appuie sur le vécu.
C’est la troisième raison pour laquelle ça va comme un Samedi… même le Lundi » est né.
Travailler dans le domaine de l’optimisme, la recette miracle pour aller toujours bien ?
« Travailler dans l’optimisme », – donner des conférences en entreprises et publier des livres – est la suite logique de ce parcours. Quel bonheur de transmettre des clés qui font chaque jour leurs preuves sur le terrain ?
Quoi de plus gratifiant que des lecteurs venant faire dédicacer leurs livres qui me montrent les passages stabilotés de jaune et disent : vous voyez, ça, je l’applique, et cela m’aide beaucoup ! »
Quel bonheur aussi de voir les collaborateurs d’une entreprise dire après une conférence qu’ils voient les choses différemment et qu’ils repartent plus riches qu’en entrant dans la salle ?
Allez, une confidence … J’adore ce rôle de passeur, presque une mission de vie.
Est-ce la recette pour aller toujours bien ?
La réponse est oui… et non.
Oui, car aider les gens est vraiment gratifiant.
Oui car une approche optimiste réfléchie, repose sur de nombreux piliers – confiance en soi, motivation, ouverture d’esprit, valeurs affirmées, capacité à penser autrement, etc-.
Et lorsque tout cela est maitrisé, vous vivez, en effet, beaucoup mieux au quotidien.
Non, car l’optimiste même au « top niveau » reste un humain avec ses insuffisances et ses manquements. Heureusement, d’ailleurs.
Et là, je vous livre un secret.
Pour vivre sereinement, la plupart du temps ne cherchez pas à « aller bien » tout le temps.
Cette quête est vaine.
Au contraire, acceptez les doutes, les mauvaises passes, les contrariétés, les jours sans et les « plantades » sentimentales, professionnelles ou autres.
Vous savez pourquoi ?
D’une part vous vous libérez.
D’autre part, les épreuves font partie de l’existence et, en véritable optimiste, vous savez que vous allez… remonter à la surface.
Là est le secret : vous bâtir un optimisme solide, concret, sans aucune naïveté, qui vous permet d’accepter et de vivre vos baisses de régime sans culpabiliser.
En sachant, c’est fondamental, que vous allez remonter la pente aussitôt après.
Et mieux repartir.
J’applique ce secret depuis des années et ne l’abandonnerai pour rien au monde !
Faîtes-le aussi, vous savourerez la différence.
Sommes-nous en France les rois du pessimisme ? Pourquoi prenons-nous tant plaisir à tout dramatiser ?
On le dit.
Certaines études montrent même que les Français sont plus pessimistes que les… Afghans, oui, les Afghans, pays pauvre et en guerre !
SI l’on regarde plus finement les avis des Français sont partagés selon qu’on les interroge sur l’avenir du pays, l’avenir de leur famille ou sur eux-mêmes.
Mais, au fond, peu importe.
Ce qui compte vraiment est de bâtir votre confiance, en vous, et en l’avenir, non sur du vent, mais sur des faits. Dans ça va comme un Samedi… même le Lundi ! on évacue, par exemple, le vieux réflexe pessimiste « Nos enfants vivront moins bien que nous» et on le remplace par une approche autrement plus porteuse, fondée sur la confiance.
C’est comme cela, en installant individuellement de nouveaux comportements, que vous allez rayonner auprès de votre entourage.
Et donc diffuser l’optimisme dans les mentalités et les différentes couches de la société.
Avec le temps, on aura donc moins envie de dramatiser et de s’intéresser aux trains qui n’arrivent pas à l’heure.
Vous présentez dans votre ouvrage 25 clés de l’optimisme pour transformer sa vie. De quelle manière l’optimisme peut-il opérer cette transformation ?
Appliquez cette méthode simple :
a) Comprendre, pourquoi vous alimentez des réflexes pessimistes dans ces situations et quelles sont les phrases qui les symbolisent.
b) Prenez conscience de leurs effets négatifs sur votre bien-être et sur celui de votre entourage.
c) Installez, à leur place, les nouveaux comportements optimistes proposés et testez-les autant que nécessaire dans votre réalité personnelle ou professionnelle. Au besoin, lancez-vous des défis.
d) pratiquez, le temps qu’il faut, avec calme et persévérance.
e) Mesurez vos progrès. Et SAVOUREZ !
Une fois un nouveau réflexe optimiste adopté, passez au suivant.
Le livre vous permet d’accéder à 3 niveaux d’optimisme, ce qui est très stimulant car il vous accompagne sur le long terme et à votre rythme.
Vous pouvez-même découper la page 265 et la coller où vous voulez pour, en un clin d’œil, vous imprégner des bons réflexes à adopter.
Ceci augmente votre confiance dans chacune des situations concernées.
En suivant cette méthode simple et ludique, vous verrez – parfois sans vous en rendre compte- une transformation s’opérer, en vous-même, et aussi chez les autres.
Au minimum, vous ne regarderez plus du même œil ces 25 situations (et toutes celles liées), l’optimisme pratique sera passé par là.
Pratiquez, le jeu en vaut la chandelle.
Est-ce vraiment si facile de transformer une difficulté en opportunité ?
Le pessimiste chronique transforme bien l’opportunité en difficulté !
Pourquoi l’optimiste ne pourrait-il parcourir le chemin inverse ?
Tout est question de pratique et de méthode, car l’optimisme du quotidien se construit marche après marche. Et, bien sûr, plus vous avez envie de changer, plus vous changerez…
La règle d’or est la méthode décrite plus haut.
En l’appliquant, non seulement vous analysez objectivement la difficulté – sans naïveté ni esprit Bisounours – mais en plus, vous vous appuyez sur elle pour « créer du neuf » et mettre sur la table un tas de solutions auxquelles vous n’auriez pas pensé avec de vieux réflexes pessimistes.
En raisonnant et en agissant ainsi, la difficulté change de visage.
Vous voyez apparaître sa face cachée, sous forme d’ouvertures et d’opportunités.
Autrement dit, ces opportunités apparaissent lorsque vous regardez une difficulté, non en vous rongeant les sangs, mais en cherchant ses aspects positifs. Sur lesquels rebondir.
Bien sûr, rien n’est simple dans la vie, mais votre interprétation des situations est décisive dans l’apparition des opportunités.
Soyez optimiste, vous saurez les déceler et leur donner une chance d’exister.
Quels sont les mots à bannir de son vocabulaire et ceux à adopter ?
Déjà, bannissez les 25 phrases traitées dans le livre, vous aurez fait un immense pas tant elles envahissent votre quotidien : Ex : Je serai heureux(se) quand j’aurai plus d’amour, de temps, de confiance, d’argent, ; Je suis débordé(e), jamais je ne trouverai de temps pour moi ; Si je dis non cela va me retomber dessus ; Ça ne marche jamais ; Laisse tomber, je n’y suis pas arrivé, tu n’y arriveras pas non plus ; les CV ne servent à rien, j’en ai envoyé des tas sans résultat ; (en voyage) On t’appelle quand on est bien arrivé ; au bureau, rien à faire, ils sont tous pessimistes ! etc.
Ces phrases-là, sont des poisons.
Chacune trouve son antidote dans « Ça va comme un Samedi… même le Lundi ».
L’important est, bien sûr qu’elles soient positives mais surtout qu’elles reposent sur des raisonnements solides, des exemples et des solutions concrètes.
On y revient : de l’optimisme adapté au terrain privé et professionnel
Et pour vous donner un dernier précieuse recommandation, chassez le mot MAIS de votre vocabulaire. Remplacez-le par ET.
Exemple :
– Je t’aime mais … badaboum, votre déclaration tombe à l’eau.
– Je t’aime et… là, tout est permis, le et est porteur d’espoir.
Le MAIS vous « coupe les pattes » le ET vous stimule.
Le langage est important, soignez-le avec des mots et expressions permettant de construire, non de détruire.
Votre mantra 100% OPTIMISME ?
Tu n’es pas responsable de ce que la vie te donne.
Tu es juste responsable de ce que tu donnes à la vie.
Une envie irrépressible de lire l’ouvrage de Jean-Luc Hudry ? C’est par ici
Paru le 4 septembre dernier – 288 pages – 18 € aux éditions Leduc.s
Alors, prêt(e) pour l’optimisme ?
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