Autobienveillante
Petite mes parents m’ont appris à être polie, à faire attention aux autres, à vivre en société, en collectivité ; puis, plus tard lorsque ma sœur est née, ils m’ont appris à m’occuper d’un petit être. Etre bienveillante à son égard, en prendre soin, l’aider à grandir, autant de bases qui jamais ne s’oublient, autant de bases comme une répétition pour mon grand rôle de mère.
Lors de mes études, on m’a d’abord enseigné la communication et les règles qui la régissent puis, plus tard j’ai tout appris sur le développement psychologique de l’enfant et sur les différentes méthodes pour l’aider à s’épanouir.
Toute une partie de ma vie donc, on m’a guidée vers les autres, on m’a enseignée la bienveillance envers autrui.
Mais personne ne m’a appris à prendre soin de moi.
J’ai du attendre 40 ans pour entendre le mot « Autobienveillance »…
Je ne sais pas si c’est révélateur d’une société ou d’une tranche d’âge, le fait est que maintenant, en bonne quadra vert foncé que je suis (+ de 45 ans !), j’ai tout à apprendre…
J’ai tout d’abord imaginé qu’il suffisait de se préserver d’un environnement négatif ou de s’organiser des plages horaires rien que pour soi, mais vraisemblablement ça n’était pas suffisant. L’autobienveillance doit se pratiquer au quotidien jusqu’à devenir un automatisme. J’avoue que ce n’est pas aisé de restaurer parfois plusieurs décennies passées à se déprécier.
Alors pour vous mais aussi pour moi… Non, je reprends, pour moi mais aussi pour vous, j’ai étudié la question et c’est finalement une grande rencontre avec moi même que j’ai entrepris…
L’autobienveillance c’est avant tout une reconnexion à soi, savoir se connaître, comprendre son fonctionnement interne afin de mieux piloter ses pensées. Cela ne veut pas dire qu’il faut contrôler ses émotions, mais les comprendre. Prendre conscience de ce qui nous blesse et comment nous réagissons dans des moments de stress afin de pouvoir gérer et adapter nos comportements pour moins souffrir.
On apprend également l’importance de l’instant présent, de la pleine conscience, on doit cultiver cette faculté à porter notre attention sur ce moment présent, ressentir les choses pleinement, on doit s’entrainer à cela comme on ferait un entrainement sportif en vue d’une compétition, ici l’enjeu est d’une grande importance : être bien avec soi…
Quelques petits exercices pour pratiquer cette autobienveillance ?
Ralentir le temps, respirer et prendre conscience de tout ce qui nous entoure et de tout ce que nous ressentons : à faire au moins une fois par jour !
Exercice de politesse intérieure : prendre de ses nouvelles, s’encourager pour la journée, se dire de jolies choses : tous les matins !
Se féliciter : autant que possible !
Prendre conscience de ce qui nous touche, ce qui nous blesse et tenter de s’en protéger chaque fois que cela se présente…
Ne rien faire : s’asseoir, respirer et ne rien faire quelques minutes, juste pour se reconnecter à soi et à ses pensées: tous les jours ! Faire confiance à ses 5 sens qui nous permettent d’être immédiatement dans le moment présent et de le « sentir »…
Accueillir toutes ses émotions pour se sentir vivant : tout le temps !
Choisir et moduler son état interne : you can do it ! Vous pouvez juste choisir l’humeur qui dominera votre journée : tous les matins !
Ce ne sont bien évidemment que des pistes de réflexion, mais si vous voulez aller plus loin dans cette belle rencontre avec vous-même et pratiquer l’autobienveillance comme vous respirez, je vous conseille une lecture :
« L’autobienveillance », De la connexion à soi à la compassion pour soi
de Sylvie Sarda
Editions Chariots d’Or.
272 pages
19€ à shopper ici
Allez c’est décidé, maintenant je m’aime !
« Le seul moment authentique est le moment présent » Russ Harris
SARDA SYLVIE
1 novembre 2017 at 14 h 04 minMerci Suzanne je tombe sur votre post continuez comme ça vous avez tout compris! Belle route Sylvie SARDA
Emmanuelle
2 novembre 2017 at 10 h 11 minMerci à vous Sylvie,nous avons trouvé votre livre si inspirant…
Votre commentaire est un honneur et il nous touche beaucoup. Merci .
Jalouse - Suzane Green
13 novembre 2017 at 19 h 21 min[…] J’ai longtemps pensé que je n’arrivais pas à lui en vouloir parce que c’était elle, alors qu’en fait je n’arrivais pas à lui en vouloir parce que c’était moi. Cette femme entière, Nathalie, c’est moi, c’est mon amie, ma mère, ma sœur, c’est toute la sensibilité des femmes et la difficulté d’en être une. C’est tout ce qui m’effraie mais que je peux comprendre. C’est tout ce que nous pouvons devenir un jour si nous nous oublions en chemin. C’est tout ce que la vie peut faire de nous si nous ne sommes pas vigilantes. C’est tout le poids de la société pouvant réussir à nous faire croire que nous ne valons plus rien au delà de 30 ans. C’est tout ce que nous risquons d’incarner si nous ne pratiquons pas cette fameuse autobienveillance dont nous avons déjà parlé ici. […]