Astuces écolos 100% pouvoir d’achat et sans contraintes

Pouvoir d’achat…. Sûrement un des termes les plus lus et entendus depuis quelques temps.
Mais aussi, pouvoir d’acheter… ou de ne pas acheter ! Car oui, nous détenons le pouvoir, c’est nous qui pouvons décider des choix à faire en termes de consommation, d’alimentation.
Il semblerait que nous soyons parvenus à un point de non-retour et que nous soyons poussés malgré nous à changer notre mode de vie, à nous alimenter, nous habiller, nous instruire et nous soigner différemment.
Il ne s’agit pas d’adopter un mode de vie austère, dans la restriction, la privation ! Juste de corriger le tir sur certaines habitudes qui n’entraînent en définitive qu’assez peu d’efforts et de changements. Pour la bonne cause puisque la planète, notre santé et notre porte-monnaie vont tous en bénéficier !

• Apporter ses chaussures, sacs, accessoires… chez le cordonnier et ses vêtements avec un accroc, un ourlet à refaire, un élastique à changer chez un retoucheur ou une couturière. Mieux vaut payer 10, 20 ou encore 30€ de réparation que de ne plus les porter et les laisser dans un coin du dressing. Ou pire, de les jeter.
• Ramasser ses légumes, fruits et fleurs dans une ferme cueillette ou chez un producteur local, lesquels proposent souvent également des œufs, produits laitiers, jus, bières ou cidres artisanaux. Ceci ne présente que des avantages : on est en plein air, on choisit ce que l’on cueille, on est assuré de la fraîcheur et de la qualité et on sait que ce qu’on achète n’a pas parcouru des kilomètres. Cela revient en plus nettement moins cher qu’au marché ou supermarché, surtout que les prix sont dégressifs à partir d’un certain poids (5kg en général). De retour à la maison, on prend un peu de temps pour tout cuisiner afin d’avoir des plats prêts d’avance ou encore congeler, faire des bocaux ou des confitures qu’on sera ravi de retrouver en hiver ou plus tard dans la saison.
  Autre avantage : c’est une activité à la fois ludique et très pédagogique pour les enfants qui découvrent comment poussent les légumes et les fruits et se rendent bien compte d’où proviennent les aliments qu’ils mangent. Ils seront aussi plus motivés pour les manger étant donné qu’ils ont contribué à leur récolte.

• Faire le ménage en mode écolo avec de grands classiques à prix mini :
  – du bicarbonate de soude pour nettoyer plans de travail, lavabo, baignoire et bac de douche ; désodoriser…
  – du percarbonate de soude ou de l’acide citrique pour nettoyer la cuvette des toilettes ;
  – du vinaigre d’alcool pour les vitres, miroirs ; pour détartrer la bouilloire ; éliminer les mauvaises odeurs du lave-linge, lave-vaisselle ou dans les canalisations (mélangé à du bicarbonate de soude) ;
  – des paillettes de savon de Marseille pour laver le linge (seules ou mélangées à de l’eau bouillante, du bicarbonate de soude et une huile essentielle pour fabriquer une lessive liquide) ;
  – du savon noir liquide pour laver le sol ;
  – du blanc de Meudon (carbonate de calcium), un abrasif doux permettant de nettoyer les bijoux en argent, l’argenterie, le marbre, l’étain, le cuivre…
• Trier ses vêtements, chaussures, accessoires, livres, objets de déco, jouets… pour les revendre sur des sites de seconde main ou dans des vide-greniers, brocantes… et faire de la place au passage. En revanche, l’idée est plus d’alléger son dressing et ses étagères que de libérer de l’espace pour mettre du neuf en replacement 😉 Et aussi de rentrer dans un cercle vertueux d’économie circulaire où les biens de consommation les plus courants connaissent une seconde vie et surtout, évitent d’acheter du neuf souvent produit à bas coût, dans des conditions peu éthiques ni respectueuses des droits sociaux ou de l’environnement. On peut aussi tout simplement donner ce dont on ne se sert plus. Les associations et personnes en difficulté recherchant des vêtements, meubles, jouets pour enfants… ne manquent pas.

• Profiter des « boîtes à livres » installées dans de nombreuses villes et dans lesquelles des livres sont mis à disposition des livres gratuitement : un excellent système d’échange favorisant en plus la lecture ! De quoi faire circuler les livres plutôt que de les laisser dormir chez soi ou, pire, de les jeter.
• Économiser l’eau : avant toute chose, si on a un jardin, y installer un ou des récupérateurs d’eau de pluie qui servira à arroser les plantes et/ou le potager. On peut aussi à moindre échelle garder l’eau de lavage de la salade pour arroser les plantes. Et rappelons aussi, même si cela paraît évident, qu’une douche de base consomme environ 40 à 60 litres d’eau alors qu’il faut 120 à 200 litres pour un bain, selon la taille de la baignoire.

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  Turning off or on running water in shower. Last or first drops splash from faucet. Water consumption, bill, saving, shortage and ecology concept. Dripping shower.

  Passer au lavable et au réutilisable : pour en finir avec l’essuie-tout, les mouchoirs en papier, les cotons et lingettes démaquillants, les protections périodiques, les lingettes pour le change de Bébé…. Il existe en effet des alternatives en différents tissus lavables (coton bio, bambou, eucalyptus… à choisir selon ses préférences) donc réutilisables un très grand nombre de fois après passage en machine à 30 ou 40° sans faire une lessive exprès. Les cotons-tiges désormais interdits peuvent facilement être remplacés par des batônnets en bois, silicone ou métal dont la forme est parfaitement adaptée à l’anatomie de l’oreille et s’utilisent en toute sécurité.

• Pour ses cosmétiques et ses soins d’hygiène : préférer les formes solides, en poudre, concentrées ou encore les grands formats (1 litre voire plus car il existe des éco-recharges de 3 à 5 litres pour certains produits) familiaux, plus économiques et longue durée. On peut aussi se laver les mains, le visage et le corps avec un savon d’Alep ou de Marseille de bonne qualité plutôt qu’avec du savon liquide ou du gel douche. Il existe aussi des crèmes très polyvalentes qui, tels des « couteaux suisses » répondent à tous nos besoins (hydratation, nutrition, protection, réparation…) évitant ainsi d’avoir plusieurs produits dans sa salle de bain. Certains de ces soins sont aussi familiaux ou mixtes, permettant leur utilisation par tous.

• Mettre plus souvent des légumineuses au menu : ce sont d’excellentes sources de protéines végétales, disponibles en vrac, faciles à stocker et conserver. Etant donné que la viande fait partie des produits alimentaires les plus impactés par l’inflation (en moyenne +7% en juin, mais +12% pour les volailles et +33% pour certaines marques de steaks surgelés !!), on trouve ici un argument de poids en faveur du végétal.

Il s’agit ici de quelques exemples, mais il existe bien d’autres astuces permettant de respecter ses convictions écologiques, la défense des animaux, sans pour autant dépenser plus.
Nous sommes sérieusement rappelés à l’ordre par l’urgence climatique, la pandémie de Covid, la guerre en Ukraine, mais nous pouvons malgré tout garder le cap et consommer en conscience des produits sans impact négatif pour l’environnement ni nos revenus. A nous d’adopter les bons réflexes et d’y convertir les personnes de notre entourage.