Le fer de lance
Le fer est un des oligo-éléments les plus importants dans notre organisme : on en trouve en moyenne 4 g chez un homme à la constitution moyenne (70 kg) et 2,5 g chez une femme de 60 kg.
Les apports recommandés, qui sont fonction du sexe, de l’âge et de l’état physiologique de la personne sont :
- Pour les femmes réglées : 16 mg / jour
- Pour les femmes enceintes : 25 mg / jour
- Pour les femmes allaitantes, les femmes ménopausées et les hommes : 9 mg / jour
Le fer est essentiel dans de nombreuses fonctions vitales : il assure tout d’abord via l’hémoglobine le transport de l’oxygène dans le sang, vers les cellules, participe à la respiration cellulaire en contribuant à la production d’énergie (ATP ou Adénosine Tri Phosphate) dans les cellules, joue un rôle important dans notre immunité, entre en jeu dans la synthèse de l’ADN, intervient dans le métabolisme au niveau hépatique…
Étant donné que les sources de fer les plus connues sont les produits d’origine animale (notamment la viande rouge à laquelle on pense spontanément), on croit souvent, à tort, que les personnes végétariennes et plus encore végétaliennes risquent d’être carencées en fer.
Or, il existe de nombreuses sources de fer, et les végétaux en fournissent. De plus, la vitamine C présente dans un grand nombre de légumes et fruits favorise l’absorption du fer.
En moyenne, une femme sur cinq manquerait de fer, mais les femmes végétaliennes ne sont pas plus concernées, malgré une idée reçue.
Il est important de savoir que notre corps recycle son fer en récupérant celui qui provient de la mort des globules rouges (dont la durée de vie est de 120 jours) afin d’en fabriquer de nouveaux. Le fer d’origine alimentaire est principalement utilisé pour pallier aux pertes liées aux menstruations, à la transpiration, la desquamation de la peau, la dégradation des cellules intestinales ou encore aux saignements induits par des coupures ou autres blessures.
Une santé de fer
Les femmes, du fait des pertes engendrées chaque mois par les règles, peuvent être sujettes à un manque de fer.
La carence en fer s’observe le plus souvent s’observera par une pâleur de la peau, l’intérieur de la paupière inférieure rose (et non rouge vif), une fatigue inexpliquée, un essoufflement et une moindre résistance à l’effort, une sensibilité accrue au froid… Elle sera bien évidemment confirmée par un bilan sanguin.
Il semblerait aussi que les impatiences, manifestations très inconfortables et irritantes au niveau des membres inférieurs sous forme de picotements, fourmillements, sortes de décharges électriques, et liées à des troubles du système nerveux, puissent être exacerbées par un déficit en fer.
Comment éviter la carence en fer si on a opté pour un mode alimentaire à dominante végétale ?
- En consommant du persil, des fruits secs (surtout abricots), des oléagineux, du cacao, des lentilles, des haricots secs, des flocons d’avoine, du tofu, des légumes à feuilles vertes, des graines germées.
- En limitant sa consommation de thé noir, comme vert, dont les tanins réduisent l’assimilation du fer et font baisser son taux au niveau du foie. Le café diminue quant à lui l’absorption du fer au niveau intestinal.
- En veillant à la santé de son foie, lequel stocke le fer et régule son métabolisme. Il participe à la fabrication de l’hémoglobine grâce à ses réserves en fer et en vitamine B12. Un bon fonctionnement du foie joue donc un rôle essentiel dans la gestion du fer et c’est pourquoi on peut observer une anémie en cas d’insuffisance hépatique. Le foie doit donc être préservé en limitant sa consommation d’alcool, de médicaments, de produits gras. Il peut aussi être drainé avec des plantes telles que radis noir, artichaut, pissenlit, aubier de tilleul… Et régénéré avec du desmodium ou du chardon marie.
- En se supplémentant en spiruline, une micro-algue d’eau douce réputée pour sa richesse en fer et en protéines. Ou en klamath, algue bleu-vert qui contient un fer assimilable car il est associé à de la vitamine C et au molybdène (oligo-élément qui entre dans la synthèse d’une enzyme favorisant l’utilisation du fer).
- En préservant son estomac car c’est lui, avec ses sécrétions gastriques, qui solubilise le fer alimentaire (ferrique) en fer ferreux (assimilable) ? Pour cela il convient d’éviter les repas trop riches et copieux, de bien mastiquer…
- Comme l’absorption du fer se fait au niveau de l’intestin, il faut également préserver ses muqueuses et sa flore intestinale : avec des pré et des probiotiques, des jus de betterave (contenant de très nombreux vitamines et minéraux dont le fer qui va participer à la formation des globules rouges), carotte… qui régénèrent les muqueuses intestinales inflammées.
- En faisant une belle part aux aliments riches en vitamine B9 (végétaux à feuilles vertes, levure de bière, céréales…) et B12 (poissons, algues, graines germées, produits laitiers…) car ces 2 vitamines agissent en synergie avec le fer pour fabriquer l’hémoglobine du sang.
- En faisant une cure de plasma marin (sous forme d’ampoules buvables) très reminéralisant et revitalisant par sa richesse en minéraux et en oligo-éléments et de chlorophylle (sous forme de poudre ou de gélules) car elle favorise la formation de l’hémoglobine en synergie avec le fer.
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