A l’écoute… de soi-même

Et si, pour une fois, on s’autorisait (enfin) à relâcher le contrôle ?
À en finir avec besoin irrépressible de tout maîtriser, avec l’obsession de la to do list dressée pour définir le fil rouge de sa journée ou semaine (et se rassurer aussi bien évidemment) ?
A pester parce que les autres et l’Autre ne répondent pas à nos attentes, agissent différemment de la façon dont on le ferait…?
Alors, que non, on ne change pas les autres. On ne change que sa propre façon de penser et de réagir face à eux, à leurs paroles ou comportements.

Parce que, de toute façon, la vie se charge de nous rappeler à l’ordre. Oui : TOUT EST JUSTE.
Et elle le fait quand on atteint ce point de non-retour, quand on se trouve dans un terrible tumulte intérieur, que les émotions sont telles que l’on boit la tasse et peine à refaire surface…
La vie a alors recours à une sorte de déclencheur, envoie un rappel à l’ordre, une injonction à se recentrer sur SOI, exclusivement.
A plus que jamais faire de notre bien-être notre plus grande priorité, à se donner la première place en toutes circonstances, sans une pointe d’égocentrisme ou narcissisme mal placé.

En pareilles circonstances, nous sommes exhortés à LACHER PRISE (oui, cette expression si rabâchée qu’elle en devient presque sans valeur). Et pourtant, tout est LÀ !
Car tant qu’on résiste, que l’on refuse, nie les faits et évidences, nous sommes rappelés à l’ordre, des problématiques se répètent encore et encore, on se heurte à un mur, et le mal-être est là, bien réel…

Alors, autorisons-nous à dire, tel un mantra : « J’ai décidé d’être bienveillant.e avec moi-même, parce que c’est bon pour la santé. »
Rappelons que la Bienveillance est une de ces émotions les plus fortes (avec notamment l’Amour, la Gratitude, la Joie, la Paix), de celles dont les hautes vibrations sont extrêmement bénéfiques et nous élèvent.
En pratique, comment se traiter avec bienveillance ?

  • S’aimer, tel que l’on est, sans jugement, critique, malgré son âge, son poids, sa silhouette, sa situation, ses errements.
  • Prendre du temps pour soi, par exemple en calant à l’avance ou en improvisant des rendez-vous bien-être tels que : méditation, running, verre en terrasse ou à la maison avec une copine, coup de fil à un proche, coiffeur, massage, achat d’un vêtement ou accessoire repéré dans un magazine ou sur Internet, pause thé + petite douceur sucrée…
  • Se respecter : on ne traiterait sûrement pas les autres de la façon dont on se traite soi-même. Tout commence par soi. C’est en se respectant soi-même que, par effet miroir, on incite les autres à bien nous considérer, à notre juste valeur.

Mais au-delà de tout ceci, la bienveillance passe aussi par une bonne écoute de soi, de ses besoins, envies, mais aussi de ses peurs, blocages, croyances limitantes, et par leur prise en considération.
Mais savoir s’écouter (et s’entendre) soi, c’est aussi savoir écouter l’autre, ce qu’il a à nous dire, sans interférer ni interpréter (ou déformer) en ne retenant que ce que l’on a envie d’entendre.
Et il s’agit là de s’assurer que le chakra de la gorge est équilibré, en harmonie car ce 5e chakra relié à la couleur bleue est celui qui nous relie à l’extérieur. Il est le centre de la communication juste.
Les mots peuvent rester dans la gorge. Dans ce cas, on peut même somatiser en ayant un enrouement, la gorge enflée et douloureuse… Car les non-dits cherchent à se faire connaître à défaut d’être énoncés, verbalisés.
Les discrétions, les rancœurs, ressentiments, critiques peuvent être autant d’émotions non exprimées qui restent enfermées dans le corps et nous minent plus ou moins silencieusement.
Il est alors nécessaire de fluidifier la parole, faire sortir, exprimer, libérer, se défaire de ce qui nous fait souffrir.

Nous traversons tous à un moment ou un autre de notre existence des épreuves, des périodes de détresse, de désespoir, des « nuits noires de l’âme » même dans les cas les plus extrêmes.
Mais il faut savoir que la vie (ou l’Univers ou encore La Source selon ses croyances et les termes que l’on préfère utiliser) ne nous fait affronter que ce que nous sommes capables d’endurer. Si nous vivons telle ou telle épreuve, c’est parce que nous possédons (sans le savoir) les ressources et la force nécessaires pour la supporter et surtout la dépasser.
Autrement dit, les épreuves de la vie ne sont là que pour nous faire preuve conscience de notre pouvoir intérieur, de notre lumière et les révéler au grand jour.

Ne plus faire le sourde oreille
Il s’agit donc de se mettre à l’écoute de ses ressentis les plus profonds, de savoir reconnaître la tension, la crispation, le mal-être perçu à tel endroit du corps, face à telle personne, dans telle situation.
Tout est là pour nous parler, nous guider.
Arrêtons de ne plus nous comporter comme des malentendants face à nos besoins les plus impérieux.
C’est grâce à une saine et harmonieuse expression de soi que le chakra de la gorge pourra se nettoyer, s’équilibrer.
Que faire pour cela ? Libérer sa voie, ses émotions, exposer de façon claire, sans critique ni jugement ou hypocrisie ce que l’on ressent, pense et souhaite. D’autant que ce que l’on se retient de manifester par la parole est souvent guidé par notre propre intuition, la meilleure boussole qui soit.
C’est aussi parler avec son cœur, et non avec ses blessures, même si les émotions fortes qu’elles engendrent peuvent nous submerger. Pour faire valoir sa vérité et son authenticité.
On en revient au si juste (et premier) accord toltèque « que ta parole soit toujours impeccable».

Et vous, êtes-vous bienveillant.e envers vous-même ?

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