Accueillir et harmoniser ses émotions

Les émotions peuvent nous donner littéralement l’impression de nous trouver sur des montagnes russes, sensation que l’on nomme aussi « ascenseur émotionnel ». Pourtant, elles ne sont nullement anormales et ne doivent pas être refoulées. Au contraire, nous devons apprendre à les accueillir, les observer, les accepter pour mieux comprendre leur raison d’être.
C’est être humain par essence, et sensible, que d’éprouver de la joie, de la tristesse, de la colère, de la surprise ou du dégoût.
Ces émotions, positives comme négatives, quel que soit leur degré, existent pour nous faire prendre conscience d’un besoin à exprimer et à (faire) reconnaître, afin d’avancer, de passer à l’action (rappelons que le mot émotion est issu du matin « movere », vocable qui se traduit également par mouvement et motivation).
Avec les années, on apprend (en théorie du moins !) à mieux se connaître, à savoir comment on fonctionne. On est plus à même de savoir ce qui nous fait du bien, comment on réagit. Mais cela suppose malgré tout d’être suffisamment connecté.e à ses ressentis, de ne pas être figé.e dans son mental, coupé.e de ses sensations corporelles.

Quand une émotion nous submerge par son intensité et/ou sa survenue soudaine, il faut savoir s’arrêter et prendre le temps d’analyser ce que l’on ressent. L’objectif est de revenir au calme. On peut pour cela s’asseoir, prendre le temps de faire d’amples respirations abdominales afin de faire redescendre la tension. Et, une fois apaisé.e, prendre conscience ce que l’on a ressenti, à quel niveau, pour l’intégrer et savoir quoi en faire et en tirer certains enseignements.

Tenir un journal
Si les émotions prennent trop de place dans le quotidien et que l’on souhaite apprendre à mieux les dompter, on peut s’aider d’un journal des émotions. Pour ce faire, il suffit de tracer sur une feuille ou dans un cahier 4 colonnes :

  • Dans la 1ère, mettre en titre ÉMOTIONS et y décrire la gamme des émotions ressenties.
  • Dans la 2nde, titrer PENSÉES et indiquer le type de pensées que l’on a eues.
  • Dans la 3e, RÉACTIONS PHYSIOLOGIQUES, décrire comment le corps a réagi.
  • Dans la 4, COMPORTEMENTS, indiquer ce que l’on a fait dans la situation donnée.

Être à l’écoute
Les émotions sont en correspondance avec le chakra de la gorge, le 5e des principaux chakras, situé, comme son nom l’indique au niveau de la gorge, et en connexion notamment avec la thyroïde, glande majeure de l’organisme.
De couleur bleue, il est lié à la communication et à l’écoute (des autres, mais aussi de soi) de ses propres besoins, au « recevoir ». Il est le siège de l’expression de soi et représente notre capacité à transposer les ressentis et expériences, d’exprimer de ce que l’on porte en soi (désirs, besoins, émotions). C’est par lui que nos émotions sont traduites en mots ou en sons.
Quand ce chakra est déséquilibré (en excès ou, au contraire, en sous-activité), les émotions peuvent se trouver bloquées et ne seront pas extériorisées, tout comme le besoin qui se cache derrière elles.
Pour ré-harmoniser ce chakra, on peut
– porter des vêtements ou bijoux de couleur bleue, en particulier un foulard qui sera directement au contact de la gorge ;
– travailler avec des pierres de couleur bleue (lapis lazuli, aigue-marine, calcite bleue…) ;
– diffuser ou appliquer sur la peau des huiles essentielles de sauge sclarée, myrte ou lemongrass, bien évidemment préalablement mélangées à une huile végétale ;
– écouter de la musique dont la fréquence est 741 Hz ;
– pratiquer des postures de yoga favorisant son ouverture : chameau, lion, chandelle…

A fleur d’émotion…
Une autre façon d’harmoniser et pacifier les émotions est d’avoir recours aux élixirs floraux, dont les célèbres Fleurs de Bach.
Ces quintessences de plantes sont des solutions naturelles qui ne contiennent aucun principe actif et agissent selon une action vibratoire exercée sur le corps énergétique.
L’empreinte végétale des fleurs utilisées pour ces élixirs se diffuse dans l’eau lors de leur fabrication (par infusion solaire ou décoction/ébullition), mais on ignore de façon précise encore selon quel processus elle devient active. Rien de très tangible, il s’agit ici de ressenti et d’immatériel, mais, même si leur action est donc difficile à mesurer, elle est pourtant réelle et avérée.
Les élixirs floraux vont aider à libérer la force vitale quand sa circulation est entravée par des émotions intenses.
Le Docteur Edward Bach, à qui l’on doit les élixirs floraux, disait à leur propos : « Les fleurs peuvent nous élever l’esprit comme une belle musique… pour nous rapprocher de notre âme et ainsi nous apporter la paix et nous soulager de nos souffrances. »
On désigne par florathérapie la branche de la phytothérapie mettant à l’honneur les élixirs floraux. Holistique, elle prend donc en considération le corps comme l’esprit, sur un même plan, sans jamais les dissocier.

« Guéris-toi toi-même » est une des plus célèbres phrases du Dr Bach, profondément convaincu de la capacité des élixirs à stimuler les processus d’auto-guérison que chacun possède au plus profond de lui, ayant testé sur lui-même chacun des élixirs qu’il a découverts.
Nous possédons donc des ressources inexprimées et souvent insoupçonnées qui peuvent nous aider à aller mieux. Ces élixirs vont agir à la fois comme des soutiens dans les moments difficiles, mais aussi comme des révélateurs de nos capacités, forces et talents.

Les différentes recherches et expérimentations du Dr Bach lui ont permis de découvrir puis de formuler 38 élixirs qu’il a classés en 7 familles correspondant, selon lui, aux émotions les plus courantes :

  • Peur : Tremble (Aspen), Mimule (Mimulus), Hélianthème (Rock rose), Prunus (Cherry plume), Marronnier rouge (Red chestnut).
  • Incertitude : Plumbago (Cerato), Ajonc (Gorse), Charme (Hornbeam), Alène (Scleranthus), Avoine sauvage (Wild oat).
  • Manque d’intérêt pour le présent : Bourgeon de marronnier (Chestnut bud), Clématite (Clematis), Chèvrefeuille (Honeysuckle), Moutarde (Mustard), Olive (Olive), Marronnier blanc (White chestnut), Églantier (Wild rose).
  • Solitude : Bruyère (Heather), Impatience (Impatiens), Violette d’eau (Water violet).
  • Hypersensibilité face aux autres : Petite centaurée (Centaury), Aigremoine (Agrimony), Houx (Holly), Noyer (Walnut).
  • Abattement, désespoir : Pommier sauvage (Crab Apple), Orme (Elm), Mélèze (Larch), Chêne (Oak), Pin sylvestre (Pine), Etoile de Bethléem (Star of Bethlehem), Châtaignier (Sweet Chesntut), Saule (Willow).
  • Souci excessif pour le bien-être d’autrui : Hêtre (Beech), Chicorée (Chicory), Eau de roche (Rock water), Verveine (Vervain), Vigne (Vine).

Pour savoir quel(s) est/sont le(s) élixir(s) dont on a besoin pour transposer un état émotionnel positif en négatif, il faut se mettre à l’écoute de ses ressentis et besoins. Il existe des questionnaires permettant aussi d’identifier l’élixir le plus adapté. Ils sont disponibles auprès thérapeutes spécialisés en élixirs floraux et aussi sur des sites de marques expertes en élixirs floraux.

Profile shot of a beautiful young Caucasian woman looking away while enjoying the sunlight sitting in tall grass.

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